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GOOD MORNING

Richard Permin, skieur, freerider, habitué des montagnes d’Alaska, s’empare de la station d’Avoriaz. Dès que le réveil sonne, Richard s’en va skier, à sa manière, loin des sentiers battus des vacanciers, il s’aventure sur les toits de la station... et lorsqu’il arrive dans la rue c’est pour en exploiter les moindres recoins. C’est sa routine, un peu comme celle de faire son jogging matinal, ou d’aller chercher son pain...

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INTERVIEW DE RICHARD PERMIN

QU’EST CE QUE TU AS VOULU MONTRER AVEC CE FILM ?

Le projet « Good Morning » a été lancé il y a trois ans. Rider des toits n’a jamais vraiment été réalisé. Nous avons choisi Avoriaz pour son architecture esthétique et singulière. Filmer des lignes dessinées par la main de l’homme, dans un décor non naturel, telle était notre ambition. Ce projet permet à un large public de juger la performance réalisée, là où en Alaska la performance est retenue par des amateurs ou des professionnels du milieu.

COMMENT S’EST DÉROULÉ LE TOURNAGE ?

Au début du projet, il y a trois ans, je me suis cassé les deux talons lors du deuxième jour de shooting. J’ai mis un an pour me remettre sur pied. Durant cette année off, nous avons pu repenser la manière d’appréhender la station. Gérer un tournage de cette ampleur nécessite beaucoup d’organisation et une logistique assez conséquente. Cela n’a pas toujours été évident ! PVS Company a organisé toute la logistique de la production, et a su trouver les bonnes personnes pour former une équipe solide et soudée pour cette réalisation. De très beaux moments ressortent de ce tournage.

COMMENT ENVISAGES-TU L’AVENIR DE CE PERSONNAGE ?

Nous avons créé une identité avec ce personnage à veste rouge, skiant sur les toits. Dans un futur assez proche, nous souhaitons développer cette figure maintenant reconnue. Affaire à suivre.

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INTERVIEW DE MAXIME MOULIN ET ANTOINE FRIOUX

COMMENT AVEZ-VOUS ABORDÉ LE CONCEPT DE CE FILM ?

Les toutes premières vidéos de ski montraient des enchaînements de tricks, et ce n’est que plus récemment que sont apparues les vidéos type « one run ». Avec « Good Morning », nous souhaitions rompre avec ces traditions : enchaîner les toits d’un seul run est impossible, et nous voulions rajouter cette dimension du skieur qui s’amuse sur son terrain. L’idée était de faire un film de ski joueur, facile d’accès, loin des vidéos anxiogènes, loin de l’extrême. Malgré tout, Richard skie sur les toits de la station, et ça reste inhabituel. Il fallait de l’immersif, quelque chose de vivant, qui donne spontanément envie de sortir du lit.

Nous sommes partis d’une idée simple, celle que tous les matins, nous avons nos petites habitudes. Richard va donc chercher son pain, en faisant son sport matinal. Cette approche nous a permis de nous affranchir des conditions météo.

UN PROJET ACCESSIBLE A  TOUS ?

Il y a une volonté de ne pas mettre la performance avant le projet en lui-même, qui est une vision ludique et cool du ski, le but étant de faire sourire les gens. Nous avons essayé́ de faire un parallèle entre la banalité d’une action quotidienne, typiquement française, d’aller chercher son pain et l’originalité du déplacement de Richard. Nous voulions rendre accessible cette pratique du ski avec quelques interactions, passages de vacanciers, d’enfants etc…

COMMENT AVEZ-VOUS RÉALISÉ LES IMAGES ?

Suite à la blessure de Richard, nous avons complètement remis en cause la manière d’aborder la station. Le film a été tourné en deux sessions, chacune de quinze à vingt jours sur le terrain.

Amoureux de l’image, nous souhaitions un rendu d’une très haute qualité pour soutenir une histoire atypique.

Au-delà du tournage, il y a aussi eu un gros travail de post-production, il fallait reconstruire un puzzle. Le run devait être crédible et varié.

Les quatre minutes du film se résument à soixante-dix jours de travail de préparation, de tournage et de post-production.

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